Investir dans la thématique de la Nutrition

Comme la thématique de l’eau, celle de la nutrition prend une part importante des enjeux de l’humanité. Elles sont deux ressources offertes par la Terre qu’il est essentiel de protéger. Ce secteur est également porté par des tendances fortes actuelles et futures : l’évolution démographique, le développement durable et l’intérêt pour la santé.
Prise entre des ressources limitées et des attentes et maux d’origine humaine, la thématique de la nutrition est stratégique.

Des ressources limitées

Le secteur agricole est un grand consommateur de ressources : il en est le premier en eau et en terres. Avec l’augmentation de la population dans les prochaines décennies, il sera nécessaire de produire 50% de nourriture supplémentaire.
Pourtant, au rythme actuel de dégradation des sols, les terres cultivables auront disparu d’ici 60 ans. Dans le même temps, la hausse de la demande en biocarburants réduit la surface de terres disponibles pour cultiver des aliments.
Une «intensification durable» s’impose alors pour permettre de produire davantage, sur le même sol, avec un impact environnemental moindre.

Après le mieux produire, mieux distribuer

A certains endroits du globe, la sous-nutrition est malheureusement connue depuis des décennies. A d’autres, la nutrition abondante renvoie à des comportements dommageables : 30% des denrées alimentaires produites dans le monde sont perdues ou gaspillées chaque année, alors même que 20% des décès à l’échelle mondiale sont attribués à une mauvaise alimentation.
Par ailleurs, l’augmentation des revenus dans les pays en voie de développement (notamment Asie) provoque une demande de denrées alimentaires (protéines animales) grandes consommatrices de terres et d’eau.

Comme la dégradation des sols, le gaspillage est l’un des fléaux majeurs de ce thème…Chaque année, le gâchis de nourriture représente un cout estimé à 750 milliards de dollar US.
Pour le freiner, l’ensemble de la chaîne doit être concernée : producteurs, distributeurs et consommateurs.

Et mieux manger

Jusqu’à aujourd’hui, les progrès liés à la nutrition s’axaient davantage sur l’offre et la quantité, au détriment de la qualité et d’une éducation à bien s’alimenter. En conséquence, une alimentation déséquilibrée, consommatrice de sucres et de sels, causes avérées d’obésité : aujourd’hui, 50% du temps consacré à s’alimenter aux Etats-Unis consiste en la prise d’aliments en dehors des repas.
Plus récemment, l’intérêt mondial pour le bien-manger, la provenance des produits et plus globalement pour la bonne santé, vont permettre aux entreprises (et aux investisseurs) qui le souhaitent, de participer à cette transition, des champs jusqu’aux assiettes.

La malnutrition, 1ère cause de maladie dans le monde, est le troisième enjeu majeur de la nutrition.
Les chiffres ci dessous indiquent les écarts de consommation par rapport aux recommandations de l’OMS.

Face à ces constats et les nouvelles demandes des consomm-acteurs, l’agriculture, la transformation, la distribution et l’alimentation progressent et se réinventent. Ces secteurs nécessitent d’importants investissements pour fournir, à une population croissante, des aliments en nombre et en qualité tout en protégeant les ressources.

Choisir de placer une partie de son épargne dans les investissements financiers thématiques, c’est s’ouvrir à un panel de marchés ayant un potentiel de croissance supérieur à celui de l’économie européenne et mondiale grâce à leur tendance à impacts futurs et valeurs intrinsèques.

La nutrition, comme l’eau, fait partie de ces thématiques incontournables en raison de sa place dans notre vie, d’un point de vue biologique. Face aux défis à venir, les investissements dans ce secteur sont primordiaux.

Les sociétés de gestion proposant ces fonds thématiques investissent dans des entreprises intervenant tout au long de la chaîne alimentaire, de la ferme à l’assiette. L’objectif est d’améliorer la qualité d’élevage et de culture, d’optimiser le transport et le conditionnement des denrées, et d’augmenter la valeur nutritive des aliments.
Contrairement à une gestion de fonds traditionnels limités par leur objet à une zone géographique, un secteur ou un style de gestion, les gérants de fonds thématiques ne sont nullement contraints. Ils peuvent ainsi travailler sur un ensemble d’opportunités d’investissement qu’ils jugent intéressantes à long terme et dont les valorisations seraient attractives.

Le Compartiment vise à obtenir un impact social et/ou environnemental positif en investissant principalement dans des sociétés qui contribuent à la chaîne de valeur du secteur de l’alimentation et/ou en bénéficient, en particulier en ce qui concerne la qualité de l’alimentation, l’accès aux denrées alimentaires et la durabilité de la production alimentaire. Ces entreprises contribuent à sécuriser l’approvisionnement en denrées alimentaires et à améliorer la santé des humains et de la planète, en contribuant à des changements de régime alimentaire positifs ainsi qu’à la sécurité alimentaire mondiale. Elles favorisent également la réduction des impacts environnementaux négatifs par rapport à l’agriculture traditionnelle, ainsi que la réduction du gaspillage alimentaire.